4ème réunion du bureau de la CCR UEMOA : Les participants ont examiné la mise en œuvre du plan d’action de la mandature 2021-2024
Les membres du bureau de la Chambre Consulaire Régionale de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR UEMOA) ont tenu du 07 au 08 novembre 2022 à Lomé, la 4ème réunion pour le compte de l’exercice 2022. Un rendez-vous annuel destiné à l’examen du rapport des activités de la faîtière et à faire l’état des lieux de la mise en œuvre du plan d’action de la mandature 2021-2024. La séance a été présidée par le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation Locale, en présence de la représentante résidente de l’UEMOA, Mme Aminata Cira Lo Paye.
Pour cette rencontre de Lomé, toutes les parties prenantes notamment les présidents des commissions techniques et Ad’ hoc, de même que les membres du bureau de la CCR UEMOA, étaient présents pour cette dernière session de l’année. Une réunion pour plancher sur le rapport d'activités 2022 de la CCR-UEMOA, le plan d'action de la mandature 2021-2024, le passage en revue de la gestion budgétaire, l’examen du budget de l'année 2023. Aussi a-t-il été question de la revue de la situation des cotisations arrêtées au 31 octobre dernier, ainsi que le projet d’ordre du jour de la prochaine assemblée générale ordinaire de l’institution régionale prévue du 06 au 08 décembre à Cotonou.
Dans leurs allocutions de circonstances les intervenants ont relevé le rôle important de la CCR UEMOA qui selon eux, est un précieux outil pour l’amélioration du climat des affaires dans l’espace communautaire. Raison pour laquelle Daouda Coulibaly, président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA, a relevé qu’un secteur privé ne peut être fort et se développer que s'il est dans un environnement sain où les règles sont claires avec un appui des politiques en matière de préférence communautaire. Aussi a-t-il souligné que la Zlecaf c'est à la fois une opportunité mais si elle est mal appréhendée, elle peut être aussi un risque. D’où la nécessité selon lui pour le secteur privé de créer les conditions, de faire le renforcement des capacités des membres pour qu'ils puissent tirer le meilleur profit de cette nouvelle opportunité, pour permettre au secteur privé de ressortir très fort.
Pour Nathalie Bitho, présidente de la CCI-Togo, les économies des états ont besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, car les entreprises dans la sous-région sont assez faibles. D’où propose-t-elle des réflexions pour donner un peu plus de dynamisme à ces entreprises pour qu'elles puissent se positionner face aux entreprises étrangères. Pour ce faire la CCI-Togo s’est engagée selon elle, pour une meilleure prise en compte des perspectives du secteur privé communautaire dans les politiques de l'Union.
Kodzo Adedze, ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale a indiqué qu’il est important de féliciter et d'encourager l'ensemble des entrepreneurs de l’espace communautaire dans leur quête de l'excellence et de l'innovation. Pour lui, la CCR UEMOA constitue un précieux outil au service de l'intégration sous régionale. Elle représente le secteur privé communautaire avec des actions qui concourent à l'amélioration du climat des affaires dans l’espace économique.
Il est à souligner que la CCR UEMOA s'implique davantage dans le renforcement des capacités des acteurs économiques afin de les rendre plus compétitifs face à la mondialisation, surtout avec l'entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).